Beschreibungen des Paraklet-Klosters kurz vor und nach der franz. Revolution

© Dr. Werner Robl, Februar 2002

Während der Französischen Revolution ereilte das Paraklet-Kloster dasselbe traurige Schicksal wie unzählige andere Klöster Frankreichs auch: Nachdem es am 14. November 1792 nach Vertreibung der letzten Nonnen als Nationalgut verkauft worden war, fiel es in den beiden folgenden Jahren - von 1792 bis 1794 - der Spitzhacke zum Opfer und wurde es bis auf unbedeutende Reste zerstört. Im Laufe des Jahres 1794 zertrümmerten obendrein plündernde Marodeure die letzten Altäre und die aus alter Zeit stammende Trinitätsstatue (siehe unten). Exakte Aufzeichnungen über die architektonische Substanz des Klosters aus der Zeit davor sind leider nicht erhalten. Möchte man sich heute ein Bild vom letzten baulichen Zustand des Konvents machen, den Heloïsa und Abaelard einst gegründet hatten, so ist man auf einige Kupferstiche und die wenigen Berichte von Reisenden angewiesen, die den Konvent kurz vor oder nach seiner Zerstörung noch besucht hatten. In der aktuellen Paraklet-Literatur wird dabei meist auf folgende Quellen verwiesen, die an anderer Stelle ausführlicher kommentiert sind:

Weitere Beschreibungen sind bis dato nicht bekannt geworden.

Umso erfreulicher ist es, dass nun eine Recherche in der Reiseliteratur des 18./19. Jahrhunderts drei weitere Beschreibungen des Paraklet-Klosters zu Tage gefördert hat, die in Zusammenhang mit der örtlichen Forschung bislang unveröffentlicht geblieben sind. Es handelt sich zum einen um zwei Beschreibungen des Klosters vor seiner Zerstörung - einmal nach dem  Augenschein des betreffenden Autors im Jahre 1789 selbst, das zweite Mal als Wiedergabe der Erzählung eines Ortsanwohners. Beide Berichte wurden allerdings erst lange nach der Zerstörung veröffentlicht - in den Jahren 1812 und 1817. Der dritte Bericht ist eine Kurzbeschreibung aus dem Jahre 1806.

In diesen Berichten werden zum Teil die bekannten Informationen bestätigt, zum Teil diese auch um wertvolle Details erweitert. Deshalb werden sie im Folgenden vollständig im französischen Original - erweitert um eine deutsche Übersetzung - vorgestellt. Der erste der Berichte ist außerdem ein wunderschönes Beispiel für die glühende Begeisterung, mit der sich literarisch Gebildete in der Zeit der Romantik dem denkwürdigen Ort näherten.

Im deutschen Übersetzungstext finden sich außerdem erläuternde Hinweise: Bitte mit der Maus über die jeweiligen Verknüpfungen fahren!

 

Marlin, François, Voyages d'un français, depuis 1775 jusqu'à 1807, Paris 1817, 390ff.

Septembre/Octobre 1789: Premier grand voyage avec Caroline-Tullie, partie dixième, de Reims à Paris par le Paraclet
Cependant nous gravissons une côte, et à chaque pas notre horizon change. Pont reste à notre droite; le chemin est une magnifique avenue plantée de quatre rangs d'ormes. Nous redescendons, et ne tardons pas à apercevoir Nogent, la route n'étant plus bordée que par deux lignes d'arbres, mais toujours pavée et parfaitement entretenue, même sur les banquettes. Le voisinage et le crédit du prince n'ont pas nui à la commodité et à l'agrément des voyageurs. Mais du point où je me trouve en ce moment, un pays nouveau, des beautés nouvelles se développent devant moi. Le fleuve roule ses eaux argentées au milieu des grasses prairies; ses bords frais sont tout couverts de verdure, et puis de vastes champs découpés par des arbres, et puis des coIlines festonnées, enrichies de ces superbes végétaux qui font l'honneur des campagnes, et des troupeaux nombreux, et des habitations multipliées! ... Ces lieux me paraîtrent charmans quand je ne les trouverais pas à la fin d'une journée de cinquante milles, dans laquelle je n'ai presque vu qu'un désert aride et continu. Je touche à Nogent, où nous devons séjourner. Je veux voir ce Paraclet, que les noms d'Abailard et d'Héloïse ont rendu célèbre. Demain, je vais parcourur des lieux consacrés par l'amour; demain, le bonheur m'attend. Ne formez, Priscus, qu'un vœu pour moi: c'est qu'Orion retienne un moment son haleine humide, et cesse de verser ses orages sur la terre déjà trop abreuvée.

A peine les premiers rayons du soleil ont pénétré dans mon gîte demi-champêtre, que j'ai éveillé Tullie, en l'invitant à se réjouir de la belle journée que le ciel nous promettait. Nous partons sans guide; les oiseaux déjà faisaient retentir l'air de leurs chants amoureux; l'horizon, vers le levant, était bordé de nuages aurores; et au lieu d'un calme lourd qui présage des changemens, les Zéphirs légers se jouaient dans les feuilles des arbres mollement agitées. Nous jouissions de ce réveil de la Nature, lorsque bientôt l'air s'est obscurci; l'inégal Nord-Ouest a soufflé de sa bouche glacée, et des grains furieux sont venus nous assaillir. Les ormes qui bordent la route nous ont protégés quelques instans, mais, forcés d'abandonner cette retraite, nous nous sommes avancés vers Saint-Àubin, village à une lieue de Nogent et à plus d'une lieue encore du Paraclet.

Nous n'étions pas à Saint-Aubin, qu'une éclaircie subite nous avait séchés et réchauffés, nous avancions fort peu séchés et réchauffés; nous avancions fort peu et avec beaucoup de fatigue, dans une mauvaise traverse, quand nous avons cru entrevoir la flèche d'une église: c'était celle du Paraclet. Je ne peux vous dire ce que j'ai senti dans ce moment, mais plus nous approchions, plus j'étais agile; enfin, malgré les brouillards qui contrariaient mon impatient désir, j'ai pu dans ses développemens toute l'enceinte du monastère; je me suis prosterné devant cette solitude qu'HéloÏse avait habitée; Tullie me regardait et restait muette d'étonnement; elle ne concevait rien à mon trouble; je lui ai dit: ma chère Tullie, dans cette retraite a vécu la plus aimante, la plus aimée et la plus fidèle des épouses; mais ma fille, le soleil se montre, va, parcours, sans beaucoup t'éloigner, ce coteau où naissent mille fleurs sauvages, choisis les plus belles pour en former une guirlande et une couronne, je saurai bien a qui les consacrer.

Tullie va cueillir des fleurs; et moi, seul à mon objet, j'ouvre les Lettres d'Héloïse, et bientôt je m'écrie: oh! tendre! oh! divine Héloïse! tu n'as pas cessé d'exister, tu respires sous mes yeux; je te vois, je t'entends; tes joues sont encore sillonnées de larmes brûlantes, je suis témoin des soupirs qui retentissent dans ta solitude; tes douleurs gonflent mon âme, et je me sens oppressé des gémissemens de ton cœur! ...

Mon cher Priscus, j'ai le Paradet sous ma vue; je touche à ses murs, et je n'ose faire un pas pour m'avancer d'avantage vers cette retraite; j'y entrerai pourtant, car il ne restera bientôt que le nom du Paraclet; on va bientôt chasser de leur domaine religieux, des vierges sacrées; bientôt un fermier ignorant occupera des lieux illustrés par Héloïse; un sacrilège dispersera ses cendres...... Ah! du moins, qu'on entretienne dans cette vallée un simple oratoire, que le tombeau d'Héloise et celui de son amant en soient l'autel, que j'en sois le prêtre, et chaque jour j'y lirai une lettre d'Héloise; ceux qui visiteront ce sanctuaire seront mes amis et mes hôtes; vous y viendrez, vous dont l'admiration pour Héloïse est encore moins l'effet d'un esprit éclairé que le sentiment d'un cœur vertueux; et vous qui m'avez dit qu'Héloïse était la seule femme qui eût mérité le beau nom d'amante; et vous encore qui avez chanté celle amante en vers dignes de Virgile, vous y viendrez, et nous offrirons ensemble de purs sacrifices à l'amour triomphant de l'hymen.

Rien au Paraclet n'annonce le faste d'une abbaye royale; tout y est simple, et la clôture n'est pas très étendue; on a planté devant le monastère de longues avenues; une cour assez grande forme la première enceinte; à gauche est la maison abbatiale, aliénant aux dortoirs qui dominent sur des jardins:

Vous entrez de cette cour dans une plus petite où sont les parloirs, et où se trouve la porte extérieure de l'église. On a lieu de penser que c'est encore la chapelle qui fut bâtie par Abailard; elle est très simple et très nue.

Le retable du grand autel est d'une menuiserie moderne, assez bonne.

Le tombeau d'Héloise et de son époux est à gauche, en regardant de l'autel dans le chœur des dames; deux marbres noirs portent des inscriptions où l'on voit que la précédente abbesse madame de La Rochefoucaud a restauré ce monument; de plus on y lit un précis de la vie d'Abailard et d'Héloïse, dont le fils unique, nommé Astrolabe, mourut avant sa mère à l'âge de vingt-quatre ans; enfin, ces marbres nous apprennent ou nous rappellent qu'Héloïse, âgée de vingt ans moins que son époux, lui survécut un même nombre d'années.

Dois-je vous parler de cette image du Paraclet qui brouilla le théologien Abailard avec le pointilleux et dominant abbé de Clairvaux? elle est posée sur le monument sépulcral d'Abailard et d'Héloïse. Les trois personnes de la Trinité y sont représentées couvertes d'un seul manteau; elles ont les mêmes traits et sont de la même taille; mais le Père a une couronne fermée; le fils une couronne d'épines, et le Saint Esprit une couronne de lierre. Il nous faudrait la subtilité de Scott, ou celle de mon compatriote Bernard, pour découvrir des hérésies dans cette triple image, il n'y eut d'hérétique en tout cela que le sculpteur; et c'est lui qu'il aurait fallu excommunier pour son mauvais travail.

Quittant le Paraclet et la maison du jardinier-aubergiste, nous avons pris à gauche par des hauteurs plantées en vignobles, elles sont au Sud-Ouest du monastère, et c'est de là que je conseille d'en dessiner la vue; ce lieu ne se présente de nulle part avec autant de développement, un petit village nommé Quincey, dont l'église est ornée d'une flèche comme celle du Paraclet, domine le couvent et tient à son enceinte par une suite de cabanes couvertes en chaume, et qui descendent sur la croupe du coteau; quelques arbres font marquer ce tableau rustique; au-delà et autour de Quincey sont plusieurs têtes de collines basses: les unes tout à fait nues, les autres boisées, un ruisseau, qui fait tourner plusieurs moulins, coule au bas de ces collines, parmi des labours et des prairies; de l'oeil, on profite de belles avenues qui toutes aboutissent à l'abbaye; devant nous, vers le Nord et presque à nos pieds, est le village de Saint-Aubin, qui peut encore entrer dans votre plan; n'y mettez rien de plus, un paysage perd son effet s'il est trop rempli. Demain, je vous parlerai de Nogent, ne mêlons point témérairement le sacré et le profane.

Le Paraclet remplira ma lettre et ma journée.

Adieu.

Wir klettern hingegen einen Anhang hinauf, und bei jedem Schritt wechselt der Horizont. Pont-sur-Seine bleibt zur Rechten zurück. Der Weg ist eine großartige Allee, bepflanzt mit vier Reihen von Ulmen. Wir steigen die mit nur zwei Baumreihen gesäumte Straße, die dagegen ganz gepflastert und selbst auf den Banketten perfekt unterhalten ist, wieder hinab, ohne zu versäumen, einen Blick auf Nogent zu werfen. Die Nachbarschaft und das Ansehen des Prinzen haben der Behaglichkeit und dem Vergnügen der Reisenden nicht geschadet. Doch von der Stelle an, wo ich mich befinde, entrollt sich vor mir ein neues Land und neue Schönheiten. Der Fluss wälzt seine silbernen Wasser mitten durch die Wiesen; seine frischen Ufer sind mit Gras bestanden. Dann folgt weites, abgeholztes Brachland und mit Girlanden geschmückte Hügel, bereichert von stolzen Gewächsen, die dem Land alle Ehre machen, sowie zahlreichen Herden und vielfachen Behausungen! ... Diese Orte erscheinen so lieblich, wie ich sie nur am Ende eines von fünfzigtausend Tagen fand, an dem ich zuvor fast nur eine trockene und endlose Wüste gesehen hatte. Ich erreiche schließlich Nogent, wo wir rasten müssen. Ich möchte diesen Paraklet sehen, den die Namen von Abaelard und Heloïsa berühmt gemacht haben. Morgen werde ich diese Orte, die der Liebe geweiht sind, durchstreifen; morgen wartet das Glück auf mich. Priskus, erhebe nur ein Stoßgebet für mich: Dass Orion einen Augenblick seinen feuchten Atem anhalten und aufhören möge, seine Stürme über das schon zu durchfeuchtete Land zu schicken.

Kaum drangen die ersten Sonnenstahlen in mein halb-bäuerliches Quartier , als ich Tullia aufweckte und einlud, sich des schönen Tages zu erfreuen, den uns der Himmel versprach. Wir zogen ohne Führer los; schon ließen die Vögel die Lüfte von ihrem Liebesgezwitscher widerhallen. Der Horizont Richtung Osten war gesäumt von rosa Wolken, und an Stelle einer drückenden Schwüle, die einen Wetterwechsel ankündigt, spielte ein leichter Westwind in den leise raschelnden Blättern der Bäume. Wir genossen dieses Erwachen der Natur, denn bald verfinsterte sich die Luft; ein unbeständiger Nordwestwind wehte mit seinem eisigen Mund, und wütende Hagelkörner sprangen uns an. Die Ulmen, die die Strasse säumten, beschützten uns noch einen Augenblick; dann waren wir gezwungen, diesen Unterschlupf aufzugeben und uns in Richtung Saint-Aubin aufzumachen - ein Dorf, eine Meile von Nogent entfernt und noch mehr als eine Meile vom Paraklet. Kaum waren wir in Saint-Aubin angelangt, als uns eine plötzliche Aufheiterung getrocknet und wiedererwärmt hatte. Dann brachen wir nach dem Trocknen und Aufwärmen wieder auf.

Aber wir kamen kaum voran und ermüdeten schon bei diesem schlechten Marsch, als wir plötzlich glaubten, einen Kirchturm zu erspitzen: Das war der des Paraklet. Ich kann Ihnen nicht sagen, was ich in diesem Augenblick fühlte. Doch je näher wir kamen, desto mehr erwachten die Lebensgeister wieder. Schließlich konnte ich trotz der Nebel, die sich meinem ungeduldigen Sehnen in den Weg legten, die ganze Klostereinfriedung in ihrer Ausdehnung erfassen. Vor dieser Einöde, wo Heloïsa einst gewohnt hatte, warf ich mich zu Boden. Tullia blickte mich an und blieb stumm vor Erstaunen. Sie begriff zu meinem Kummer nichts. Da sagte ich zu ihr: Tullia, in dieser Einöde hat die am meisten Liebende, die am meisten Geliebte und die Treueste aller Gattinnen gelebt. Doch siehe, meine Tochter: Die Sonne zeigt sich! Mach dich auf und laufe, ohne dich allzu weit zu entfernen, durch diesen Abhang, wo tausend wilde Blumen sprießen. Pflücke die schönsten davon und mache daraus eine Girlande und eine Krone! Ich weiß schon, wem wir diese weihen.

Tullia ging zum Blumenpflücken. Und ich - nun ganz allein - öffne die Briefe Heloïsas und stoße alsbald einen entzückten Schrei aus: Oh zarte, oh göttliche Heloïsa! Du hast nicht aufgehört, zu existieren, du atmest unter meinen Augen. Ich sehe dich, ich höre dich. Über deine Wangen laufen noch die brennenden Tränen. Und ich bin Zeuge der Seufzer, die in der Einsamkeit widerhallen. Deine Schmerzen schwellen in meiner Seele, und ich fühle mich bedrückt von den Seufzern deines Herzens! ...

Mein lieber Priskus! Ich habe den Paraklet vor Augen. Ich betaste seine Mauern, ich wage kaum, einen Schritt in diesen Ruheort zu tun. Dennoch trete ich ein; denn bald wird nichts mehr bleiben als der Name Paraklet. Bald wird man die frommen, geweihten Jungfrauen aus ihrem Besitz vertreiben. Bald wird ein unwissender Bauer die durch Heloïsa berühmt gewordenen Orte besetzen, und ein Sakrileg wird ihre Asche verstreuen... Ach! Hoffentlich unterhält man in diesem Tal wenigstens ein einfaches Bethaus, dem das Grab Heloïsas und das ihres Liebhabers als Altar diene. Dann möge ich der Priester sein und jeden Tag einen Brief Heloïsas verlesen. Und diejenigen, die dieses Heiligtum besuchen, werden meine Freunde und Gäste sein. Dann werden auch Sie dorthin kommen - Sie, dessen Bewunderung für Heloïsa weniger einem aufgeklärten Geist als dem Gefühl eines tugendhaften Herzens entspringt. Und Sie, der Sie mir gesagt haben, dass Heloïsa die einzige Frau war, die den schönen Namen Liebende verdiente, Sie, der Sie diese Liebende mit vergilischen Worten besungen haben - Sie würden dorthin kommen, und wir brächten zusammen unser reines Opfer der triumphierenden Liebe einer Braut.

Nichts am Paraklet verrät den Prunk einer königlichen Abtei. Alles ist einfach, und die Einfriedung ist nicht sehr weitläufig. Vor dem Kloster hat man lange Alleen gepflanzt; ein ziemlich großer Hof bildet die erste Einfriedung. Zur Linken liegt das Äbtissinnenhaus; Es schließt sich den Schlafgemächern an, die über die Gärten dominieren:

Von diesem Hof betreten Sie einen kleineren Hof, wo die Sprechzimmer liegen, und sich das äußere Tor der Kirche befindet. Man nimmt an, dass dies noch die Kapelle ist, die von Abaelard einst erbaut worden war. Sie ist sehr einfach und schmucklos.

Das Retabel des großen Altars besteht aus einem modernen, gefälligen Schnitzwerk. Die Gräber Heloïsas und ihres Gatten sind zur Linken und blicken auf den Altar im Nonnenchor. Zwei schwarze Marmortafeln tragen Inschriften, aus denen ersichtlich ist, dass die vormalige Äbtissin Madame de la Rochefoucaud dieses Monument hat restaurieren lassen. Darüber hinaus liest man einen Lebensabriss Abaelards und Heloïsas, deren einziger Sohn namens Astralabius vor seiner Mutter im Alter von 25 Jahren starb. Schließlich klären uns diese Marmortafeln auf und erinnern uns daran, dass Heloïsa, die zwanzig Jahre jünger war als ihr Gatte, ihn um die selbe Zahl an Jahren überlebte.

Soll ich Ihnen von diesem Bild im Paraklet erzählen, das den Theologen Abaelard in Konflikt mit dem rechthaberischen und dominanten Abt von Clairvaux brachte? Es steht auf dem Grabdenkmal von Abaelard und Heloïsa. Die drei Personen der Dreifaltigkeit sind mit einem einzigen Mantel bedeckt dargestellt. Sie haben dieselben Züge und sind von derselben Größe. Aber Gottvater trägt eine geschlossene Krone, der Sohn eine Dornenkrone und der Heilige Geist eine Krone aus Efeu. Man bräuchte schon die Spitzfindigkeit eines Scotus oder die meines Landsmannes Bernhard, um in diesem dreifachen Bild Ketzerisches zu erblicken. Das Ganze ist ebenso wenig ketzerisch wie der Bildhauer. Denn es wäre ja dieser, der wegen seiner bösen Arbeit exkommuniziert werden müsste.

Schließlich verließen wir den Paraklet und das Haus des Gärtners und Herbergsvaters und stiegen die zur Linken gelegenen Weinberge hinauf. Sie liegen im Südwesten des Klosters. Und ich nahm mir vor, von dort die Szenerie zu zeichnen. Doch dieser Ort zeigt nirgends so markante Züge: Ein kleines Dorf namens Quincey, dessen Kirche den nämlichen Spitzturm wie der Paraklet trägt, beherrscht die Silhouette des Klosters. Er enthält in seinen Mauern eine Reihe von schilfbedeckten Hütten, die sich von der Kuppe des Abhangs hinunterziehen. Auch einige Bäume markieren dieses ländliche Bild. Dahinter -  und um Quincey herum - liegt eine flachhügelige Landschaft, teils abgeholzt, teil bewaldet. Am Fuße dieser Hügel fließt zwischen Feldern und Wiesen ein kleiner Fluss, der mehrere Mühlen antreibt. Mehrere schöne Alleen, die auf die Abtei zustreben, erfreuen das Auge. Vor uns - nach Norden zu und fast zu unseren Füssen - liegt das Dorf Saint-Aubin, das noch in unserer Skizze Platz finden kann. Das reicht dann. Eine Landschaft verliert ihren Reiz, wenn sie überfüllt ist. Morgen werde ich Dir von Nogent erzählen; doch vermengen wir nicht leichtsinnig Heiliges mit Weltlichem...

Der Paraklet wird meinen Brief und meinen Tag füllen.

Leb wohl.

 

Wraxall, N. W., Voyage en France, Band 2, Paris 1806, 184

Non loin de cette ville [Troyes] est l'abbaye du Paraclet où sont enfermés les restes de deux amants célèbres, Abélard et Héloïse. Le monument qu'on a placé sur le mausolée d'Abélard, est du temps même de cet homme célèbre et la grossièreté du ciseau suffriroit presque pour l'attester: ce sont trois figures informes taillés dans le même bloc, et qu'Abélard avoit fait faire pour rendre sensible aux yeux l'idée qu'il s'étoit formée de la Trinité... Nicht weit entfernt von Troyes entfernt liegt die Abtei des Paraklet, die die sterblichen Überreste der beiden berühmten Liebenden, Abaelard und Heloïsa, in ihren Mauern einschließt. Das Denkmal, das man über dem Mausoleum Abaelards errichtet hat, geht noch auf die Lebenszeit dieses berühmten Mannes zurück. Schon die grob gemeißelte Arbeit allein sollte als Beweis genügen: Es handelt sich um drei unförmige, aus einem Block geschnittene Figuren, die Abaelard hatte anfertigen lassen, damit er die Idee, die er über die Trinität entwickelt hatte, augenscheinlich machte...

Depping, G. B., Voyage de Paris à Neufchâtel en Suisse, fait dans l'automne de 1812, Paris, 1813, 4ff.

Entré dans le département de l'Aube, on remarque plus de variété dans le paysage, et les noms des lieux qui se succèdent, rappellent presque tous des faits historiques. C'est d'abord la petite ville de Nogent-sur-Seine. Elle a un petit port, une église d'une assez belle apparence, une sorte de boulevart et quelques fabriques. Vient ensuite le château de la Chapelle, avec un grand étang et de jolies plantations. L'oeil cherche en vain le monastère qui touchait à cette propriété, et dans lequel reposaient les restes des infortunés amans Abeilard et Héloïse. Le Paraclet, c'est à-dire le lieu de consolation, qui pourtant ne consola ni Abeillard, ni son amante, a disparu, et le tombeau de ce couple illustre n'est plus qu'un objet de curiosité dans un musée de Paris. Après six-cent-soixante ans d'existence l'abbaye a été démolie pendant la révolution, et ce lieu est presque aussi désert que lorsque l'amant d'Héloise y fonda un oratoire pour se soustraire aux persécutions de ses ennemis; mais au lieu des marais et des arbres sauvages qu'il y trouva, on y voit aujourd'hui des champs bien cultivés et des bois agréables.

On croit lire la vie des anciens philosophes, quand on parcourt l'histoire de la fondation du Paraclet: Abeilard arrive avec un seul clerc dans cette triste contrée, et s'y construir une habitation où il espère sa livrer sans distraction à l'étude. Peut-être se trompait il lui même: du moins il aurait pu mener la vie la plus douce dans cette retraite solitaire, s'il avait su imposer silence à son désir impétueux de faire du bruit dans le monde. Il paraît qu'il fut très flatté de voir arriver au Paraclet une foule de disciples qui consentirent à mener la vie la plus austère, pourvu qu'ils pussent la passer à écouter leur maître. Son érudition et son éloquence leur faisaient préférer les cabanes et les herbes du Paraclet au luxe des grandes villes, et jamais philosophe grec ne reçut des témoignages plus flatteurs de rattachement de ses disciples, qu'Abeilard en reçut au Paraclet. Il n'aurait pas fallu avoir des faiblesses humaines pour n'être pas orgueilleux d'un triomphe aussi beau, mais bien propre & ranimer la fureur de ses ennemis. Deux professeurs irrités de voir leurs écoles abandonnées pour le Paraclet, lui suscitèrent une nouvelle persécution, lorsqu 'Abeilard fut nommé abbé du couvent de Ruiz St-Gildas, en Bretagne. Le premier oratoire en boîs étant trop petit pour contenir tous ceux qui demandaient à être reçus au Paraclet, on avait bâti un monastère. Cet édifice fut dans la suite cédé, comme on sait, à Héloïse qui s'y établit avec quelques religieuses: elles vécurent d'abord dans la plus grande pauvreté, et n'avaient pour subsister que les bienfaits d'Abeilard. Mais quand une fois cet établissement pieux eut acquis une sorte de vogue, les donations abondèrent, et le pape se fit un plaisir de prendre sous sa protection l'institution de deux amans. Législateur de cette communauté, Abailard modifia, par amour pour Héloise sans doute, la regle de St-Benoît, et adoucit ce que cette institution avait d'austère.

Un habitant du pays m'a décrit le Paraclet tel qu'il était avant la révolution, sous la dernière abbesse, Charlotte de Roucy, qui gouvernait sa communauté avec beaucoup de sagesse. Les religieuses jouissaient de tous les agrémens qui pouvaient se concilier avec la vie monacale. La plus grande propret, régnait dans le monastère; les meubles et les parquets des cellules étaient d'un bois commun, mais ciré. Les religieuses étaient encore vêtues comme Héloïse; elles avaient environ six heures de prières par jour. Le couvent possédait 30,000 livres de rente. On conservait par vénération la vieille église avec l'autel rustique devant lequel l'infortunée Héloïse, séparée de son mari et de son fils, offrait tous les jours son cœur en sacrifice à l'Éternel. Dans le jardin de l'abbaye on montrait auprès du ruisseau d'Arduçon, une petite maison délabrée qui avait servi de logement au maître: c'est ainsi que les religieuses désignaient Abeilard; mais l'usage auquel on avait destiné cette masure respectable, désenchantait le voyageur qui la visitait: on y faisait la lessive du couvent. La bibliothèque renfermait quelques livres de piété écrits à la main, et grossièrement reliés, qui avaient appartenu à Heloïse et Abeilard, et dans presque toutes les chambres on voyait les portraits des deux amans entre les crucifix et les images des saints. Combien de fois tous ces objets ont-ils dû troubler la piété des religieuses, par le souvenir des aventures romanesques du couple infortuné! En 1779, on exhuma leurs restes pour les déposer dans la nouvelle église; on découvrit alors leurs ossemens: en les examinant on remarqua que leurs crânes étaient d'une épaisseur extraordinaire et par une fantaisie contraire au respect que l'on doit aux restes humains, le gouverneur du jeune M. de laChapelle, seigneur de la terre voisine, arracha, une dent à Héloise et la fit monter en bague.

Mais quittons le Paraclet; déjà une scène d'événemens plus importans s'ouvre devant nous...

Wenn man das Departement Aube betritt, bemerkt man eine etwas abwechslungsreichere Landschaft, und die Namen der Orte, die nun aufeinander folgen, erinnern fast alle an historische Begebenheiten. Da ist zunächst die kleine Stadt Nogent-sur-Seine. Sie hat einen kleinen Hafen, eine ganz ansehnliche Kirche, sogar einen Boulevard und einige Fabriken. Dann folgt das Schloss De la Chapelle, mit einem großen Schlossteich und hübschen Pflanzungen. Vergeblich sucht das Auge das Kloster, das an diesen Besitz angrenzt, in welchem die sterblichen Überreste des unglücklichen Liebespaars Abaelard und Heloïsa ruhten. Der Paraklet, d.h. Ort des Trostes, der dennoch weder Abaelard noch seiner Geliebten je Trost spendete, ist verschwunden, und das Grab dieses berühmten Paares ist nur noch eine Attraktion in einem Museum in Paris. Nach sechshundertsechzig Jahren ihrer Existenz wurde die Abtei während der Revolution zerstört, und der Ort ist wieder so verlassen wie zur Zeit, als der Geliebte Heloïsas dort ein Oratorium gründete, um sich den Verfolgungen seiner Feinde zu entziehen. Doch anstelle der Sümpfe und des Urwalds, die er dort vorfand, sieht man heute wohl bebaute Felder und erholsame Auwälder.

Man glaubt, die Lebensbeschreibung der alten Philosophen zu lesen, wenn man die Gründungsgeschichte des Paraklet durchläuft: Abaelard war mit nur einem Kleriker in diese traurige Gegend gekommen, um sich hier eine Behausung zu errichten, von der erhoffte, dass er sich hier ohne Ablenkung seinen Studien widmen konnte. Wahrscheinlich war er einer Selbsttäuschung erlegen: Er hätte allenfalls dann das angenehmste Leben in dieser Einöde leben können, wenn er seinem heftigen Verlangen, in der Welt Aufsehen zu erregen, Zügel angelegt hätte. Doch offensichtlich war er sehr geschmeichelt, am Paraklet eine Menge von Studenten eintreffen zu sehen, die damit einverstanden waren, das kargste Leben zu führen, wenn sie nur die Zeit damit verbringen konnten, ihrem Meister zuzuhören. Seine Bildung und Beredsamkeit ließen sie die Hütten und Kräuter des Paraklet dem Luxus großer Städte vorziehen; nie hat ein griechischer Philosoph schmeichelhaftere Zeugnisse der Anhänglichkeit seiner Schüler entgegengenommen, als Abaelard im Paraklet. Wer hätte bei einem solchen Erfolg nicht schwach werden und neidisch sein sollen? So erwuchs ihm erneut der Zorn seiner Feinde. Zwei Lehrer, deren Schulen sich wegen des Paraklet entvölkerten, fingen erneut an, Abaelard zu verfolgen, bis er schließlich das Abbaziat in Saint-Gildas-en-Rhuys in der Bretagne übernahm. Weil das erste Oratorium aus Holz für die Menge derer, die im Paraklet aufgenommen werden wollten, zu klein geworden war, hatte man ein Kloster gebaut. Bekanntlich wurde dieses Gebäude in der Folge Heloïsa überlassen, die es mit einigen Nonnen übernahm: Sie lebten zunächst in der größten Armut und konnten nur durch die Wohltaten Abaelards bestehen. Aber als diese fromme Einrichtung einen gewissen Ruf erlangt hatte, flossen die Schenkungen nur so über, und der Papst stellte die Einrichtung des Liebespaars mit Vergnügen unter seinen Schutz. Als Verfasser der Regel dieser Gemeinschaft modifizierte Abaelard - zweifelsohne aus Liebe zu Heloïsa - die Regel des Heiligen Benedikt; er milderte ab, was an dieser Regel zu streng war.

Ein Ortsansässiger beschrieb mir den Paraklet, wie er sich unter der letzten Äbtissin, Charlotte de Roucy, darbot, die ihre Gemeinschaft mit viel Weisheit führte. Die Nonnen genossen alle Annehmlichkeiten, die sich mit dem Ordensleben vereinbaren ließen. Das Kloster war fein herausgeputzt. Das Mobiliar und das Parkett der Zellen war aus einfachem, aber gebohnertem Holz. Die Nonnen waren noch wie Heloïsa gekleidet; sie verbrachten etwa sechs Stunden täglich mit dem Gebet. Der Konvent besaß 30.000 Pfund Rente. Man hatte zur Anbetung noch die alte Kirche erhalten, mit einem rustikalen Altar, vor welchem die unglückliche Heloïsa nach ihrer Trennung von Mann und Sohn alle Tage ihr Herz zum ewigen Opfer ausschüttete. Im Garten der Abtei zeigte man noch nahe dem Flüsschen Ardusson ein kleines verfallenes Häuschen, das dem Meister als Unterkunft gedient hatte. Meister - so benannten die Nonnen Abaelard. Aber der Verwendungszweck dieser reichlich baufälligen Hütte ernüchterte den Reisenden, der sie besuchte: Man wusch dort die Wäsche des Konvents. Die Bibliothek enthielt einige fromme Handschriften, mit grobem Faden gebunden. Sie sollen Heloïsa und Abaelard gehört haben. Und in fast allen Zimmern sah man Brustbilder des Liebespaars, zwischen dem Kruzifix und Bildern von Heiligen. Wie oft müssen diese Gegenstände die Frömmigkeit der Nonnen aufgewühlt haben - im Gedenken an die romantischen Abenteuer des unglücklichen Paares! Im Jahre 1779 exhumierte man ihre sterblichen Überreste, um sie in der neuen Kirche zu bestatten. Dabei brachte man ihre Gebeine ans Licht: Bei der Untersuchung fiel auf, dass ihre Schädel von außerordentlicher Dicke waren. Und aus einen Übermut heraus, der allem Respekt, den man den sterblichen Überresten schuldete, zuwiderlief, riss der Verwalter des jungen Herrn de la Chapelle, des Herrn der Nachbardomäne, einen Zahn aus dem Kiefer Heloïsas und ließ ihn auf einen Fingerring schmieden.

Aber verlassen wir den Paraklet. Schon öffnet sich vor uns eine Szenerie bedeutenderer Ereignisse...


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